Un jeune est en danger ou en difficulté.
LeTout commence lorsque le jeune ou son entourage fait appel à des services sociaux de première ligne ou quand ces derniers interviennent dans une famille pour protéger un jeune. Il peut s’agir de centres PMS, de l’ONE, du CPAS, de plannings familiaux… Ces services décèlent le problème et proposent un accompagnement. Si cette aide de première ligne est confrontée à une difficulté particulière, elle peut faire appel au Service d’Aide à la Jeunesse (SAJ). Un jeune ou une famille peut également contacter un SAJ directement.
Il existe un SAJ par arrondissement judiciaire, avec, à sa tête, un conseiller de l’Aide à la Jeunesse. L’objectif de cet organe est de trouver une solution concertée au problème rencontré en collaboration avec le jeune et sa famille. Le nouveau Code insiste sur le principe de déjudiciarisation du SAJ : il s’agit de tenter de trouver un consensus avant tout passage au tribunal.
Le conseiller évalue la situation et trois configurations peuvent alors suivre :
• le jeune est réorienté vers un autre secteur que celui de l’Aide à la Jeunesse (AMO, centre de guidance, maison de jeunes, etc.) ;
• un accord est négocié avec le jeune, les parents ou les tuteurs. Un programme d’aide est mis en place avec un suivi régulier du SAJ ;
• un accord n’est pas trouvé et le jeune est alors réorienté vers le Parquet Jeunesse. Selon la situation, le Parquet pourra saisir le Tribunal de la Jeunesse.